Notre Savoir-Faire

Thibault et son équipe possèdent un savoir-faire joaillier traditionnel dit "à la française", allié à une parfaite maîtrise des nouvelles technologies telles que la modélisation 3d et l'impression 3d. 

Passionnés par leur métier, ils mettent le même niveau d'exigence et le même souci du détail dans chaque bijou qu'ils fabriquent. 

Voici les différentes étapes de la fabrication d'un bijou Thibault:

  • Création du bijou : c'est la première étape de la fabrication d'un bijou où il faut définir la forme, le style du bijou, puis la nature, la forme et le nombre de pierres qui l'orneront.

  • Modélisation 3d : à partir de cette étape nous construisons concrètement le bijou par l'intermédiaire d'un logiciel informatique appelé "modeleur NURBS" qui permet de dessiner le bijou en 3 dimensions.

  • Impression 3d : une fois le bijou modélisé nous allons l'imprimer en résine.
  • Fonte à cire perdue : une fois le bijou imprimé en 3d nous allons le fondre grâce à la technique de la fonte à cire perdue. Pour cela nous allons monter la résine sur une tige en cire que nous allons placer dans un cylindre composé de plâtre. Nous allons cuire le cylindre à environ 700°C, la cire va fondre et laisser une empreinte dans le cylindre de plâtre. À la place de cette empreinte nous allons couler le métal (or, argent ou platine).

  • Rattrapage de fonte et assemblage : une fois que la fonte en métal est libérée du cylindre en plâtre, sa surface est granuleuse. A l'aide de papier émeri nous procédons au "rattrapage de fonte", c'est-à-dire que nous enlevons cette surface granuleuse afin de préparer la surface du bijou à être parfaitement poli. Une fois cette étape réalisée si le bijou est en plusieurs parties on peut les ajuster et les assembler entre elles.
  • Soudage : si le bijou est en plusieurs parties nous allons pouvoir les souder entre elles après les avoir ajustées. On utilise généralement un chalumeau et de la soudure qui fond à une température inférieure à celui du bijou pour éviter que la monture entière ne fonde lors de cette étape.

  • Pré-polissage : c'est une étape que nous utilisons généralement en haute-joaillerie qui consiste à polir les parties en dessous des pierres qui ne seront plus accessibles une fois qu'elles seront serties sur le bijou. Le métal en dessous des pierres brillera de mille feux et réhausseront la beauté de celles-ci.
  • Sertissage : c'est une étape délicate de la fabrication qui consiste à enchâsser les pierres dans le métal. Il existe une multitude de type de serti comme le serti à grains, le serti-griffe, le serti clos et semi-clos, le clou parisien, serti invisible…

sertissage bijou thibault jacquin

Un bon sertisseur a besoin de beaucoup d'années d'expérience pour ressentir et savoir comment rabattre le métal sur la pierre sans la casser. 

  • Polissage : c'est une des étapes finales qui magnifie totalement le bijou. À l'aide de disques en coton inséré sur un touret à polir pouvant tourner jusqu’à 10000 tours par minutes et de pâte à polir, il va venir caresser le bijou pour le faire briller de mille feux, nous appelons ce type de polissage "poli miroir".

polissage bijou thibault jacquin

  • Rhodiage : c'est une technique de plaquage réalisé par électrolyse, autrement appelé « galvanoplastie » qui consiste à déposer une fiche couche de rhodium sur les métaux. Le rhodium est un métal très blanc et très dur qui permet de donner un aspect blanc à l'or gris. 

 

ANECDOTES :

  • Travail à la cheville : dans notre jargon nous disons que les bijoutiers travaillent "à la cheville". Aujourd'hui c'est une pièce de bois sur laquelle fixée à notre établi sur laquelle nous nous appuyons pour travailler, mais au temps de l’Egypte Antique les bijoutiers travaillaient réellement sur leur cheville

travail a la cheville bijoutier thibault jacquin

  • Fonte à cire perdue : la fonte à cire perdue est une technique qui était déjà utiliser dans l'Egypte Ancienne, il y a plus de 2000 ans !
    Aujourd'hui les artisans bijoutiers peuvent utiliser des os de seiche pour fondre des bijoux. Il suffit de couper l'os de seiche en deux, de réaliser une empreinte de ce que l'on veut fondre dans la partie intérieure très friable de l'os. Ensuite on enlève l'objet pris en empreinte et l'on fait une petite "cheminée" pour pouvoir couler le métal. On referme les deux faces et on peut couler le métal en fusion. C'est une technique artisanale et approximative qui n'est pas utilisée par les fondeurs professionnels
    fonte cire perdue bijoutier thibault jacquin

    • Mouche : c'est un ruban de papier émeri que l'on enroule autour d'un mandrin qui en rotation permet de rattraper la fonte. Le bruit qu'il fait en contact avec le métal ressemble à celui d'une mouche 
    • Poupée : lorsque les sertisseurs travaillent sur certains types de serti, sont parfois éblouis par le scintillement des pierres. Ils déposent alors du talc sur la partie sertie pour obstruer le scintillement des pierres. Pour cela ils utilisent un morceau de tissu dans lequel est enfermé du talc qu'ils tapotent sur la partie à obstruer. Ce petit morceau de tissu ressemble à une poupée
    • Peau d'établi : traditionnellement nous utilisons une peau en cuir installée en dessous de la cheville de l’établi qui permet de récupérer les limailles de métaux et éviter ainsi de les perdre. Cette peau souple permet aussi de rattraper les les pierres et éviter qu'elles ne se cassent en tombant sur le sol.
    • Boîtes à limailles : les limailles de métaux précieux que nous récupérons dans cette fameuse peau sont ensuite entreposées dans des boîtes à limailles. Chaque bijoutier à ses propres boîtes. Dans notre jargon nous appelons les bijoutiers des boîtes à limailles.